.blog-pager { display: none; } .feed-links {display: none;}

Texte de Patricia

Ma plus jolie phalène s'en est allée…
Tu es là quelque part. Tu me tiens et tu me portes tout au long du chemin.
Je ne te vois pas, mais je te sens à l'intérieur, juste là, au fond du cœur.
Je constate douloureusement d'ailleurs qu'Idgie avait raison, "un cœur ça peut bien se briser mais ça continue de battre quand même".
Je sais que tu es là. Tu me réchauffes et tu m'animes.
Tu me souffles tous les jours, parfois d'une voix douce, parfois un peu plus brutalement, de ne pas braiser les bras.
Alors que tout est triste, tu sèmes ta lumière tout autour de l'obscurité.
A tous les instants, tous nos instants, je me souviens que tu es là.
Et si je m'égare, je sais que tu seras présente pour me guider.
Traverser cette route tumultueuse à mes côtés.

Tu m'encourages à laisser derrière moi les affres amers de l'injustice de t'avoir perdue, la colère, la rage. Cette colère que tes fils ne puissent grandir auprès de la maman si courageuse que tu es.
Tu illumines de tes promesses, tu dessines sans cesse un avenir rempli de ferveur.
De tous ces rêves qui me rappellent à toi, tu apaises mes nuits, trop souvent troublées par des torrents de larmes de ton départ, les pourquoi et les regrets.
A chaque levé de soleil, tu me murmures combien la vie en vaut la peine et que toi, tu en aurais profité pleinement, que je ne dois pas la gaspiller, donc je dois avancer.
Merci de ne pas m'abandonner, merci d'être mon plus bel allié, mon privilège.
Tu m'as enseigné ceci mon Aurore :
Ne blâmes jamais personnes dans la vie. Les bonnes personnes te donneront du bonheur. Les mauvaises personnes te donneront de l'expérience. Les meilleures personnes te donneront des souvenirs.
Mon alliée, Mon privilège, Mon souvenir.
A titre personnel, le 30 août 2018 sous l'arbre devant chez Khady, nous nous sommes promis que, s'il y a un après quelque part, il fallait programmer un point précis pour se revoir et que nous avons déterminé.
Rendez-vous donc, le jour venu des retrouvailles, au sommet des Stonehenge pour humer les embruns d'oranger sous ce ciel Irlandais.
Je ne te dis pas au revoir, ni adieu, mais comme convenue à bientôt dans ce quelque part.
Good travel my little sist, innamoramento…